La conception de l'Ouestmarche sur Diablo III : Reaper of Souls

L'histoire de la cité de l'Ouestmarche fondée par Rakkis nous a déjà été comptée. Blizzard aborde cette fois la conception de la cité, aux prises avec l'ange de la mort Malthaël. Un temps glorieuse, l'Ouestmarche est désormais une cité abandonnée en proie aux ténèbres.

Sous une inspiration gothique, les rues de la villes se veulent étroites, oppressantes et chargées d'une atmosphère malsaine. Un voile bleu-vert s'est étendu sur cette ville se voulant dans l'idée proche d'une Londres du début du XIXe siècle où Jack l'Eventreur se sentirait à l'aise. C'est bien la Mort qui a frappé l'Ouestmarche.

Perché au dessus de la ville, le refuge des habitants qui servira également au joueur pour vider sa besace, confectionner de nouveaux équipements et reprendre des forces se veut dans un tout autre esprit. L'inspiration de ce point de repos vient d'un quartier de la ville espagnole de Tolède, cité du Moyen-Age remontant au XIIIe siècle.

Nouveauté en terme de design, les caves ou maisons à visiter au fil de l'exploration de la carte peuvent se transformer en mini-donjon. Visiter une maison, accéder à sa cour, puis à une ruelle et une autre maison pour donner l'impression de parcourir une cité tout en suivant un fil scénaristique.

Dernier point abordé par les développeurs de Blizzard, le soucis de caméra et de visibilité quand on arpente une ville aux rues étroites. Afin de limiter le plus possible le recours à l'effacement des bâtiments qui coupe l'immersion, les développeurs ont du jouer avec l'angle de caméra, inhabituel pour un Diablo, tout en soignant les angles des toits.

Seule ombre au tableau parmi les ténèbres, les adeptes du hack and slash conçu par Blizzard devront patienter encore plusieurs mois pour arpenter l'Ouestmarche.