Diablo III dans le collimateur de la Fédération des consommateurs allemands

Depuis son lancement mi-mai dernier, Diablo III et les choix de design de Blizzard n'en finissent pas de faire parler. On se souvient qu'en France, l'UFC Que Choisir ouvrait une enquête, tout comme la Fair Trade Commission sud-coréenne, qui mettait Blizzard à l'amende pour sa gestion du lancement du RPG d'action et obligeait le développeur à rembourser (sous conditions) les joueurs en faisant la demande.
Rebelote, mais cette fois en Allemagne où la Verbraucherzentrale, la fédération des organisations de consommateurs allemands dont l'action est rapportée par GameSpot, pointe du doigt l'instabilité des serveurs du jeu lors du lancement (en Europe, le problème semble maintenant réglé) mais surtout l'absence de mode de jeu offline, constitutive selon la Fédération d'une publicité mensongère.

Le collectif d'avocats de la Fédération souligne en effet que la boîte de jeu de Diablo III précise bien qu'une « connexion Internet est requise », mais pas qu'elle est nécessaire de façon « permanente » pour jouer. Un distinguo de taille, selon le groupe de juristes, qui considèrent dès lors que le consommateur est enclin à croire qu'une connexion peut être nécessaire pour activer le jeu (comme c'est souvent le cas), mais n'est pas informé que Diablo III est un jeu exclusivement online, même lorsque l'on joue seul.
Raison pour laquelle la fédération entend que Blizzard modifie le packaging de son jeu et attend une réponse à sa requête avant le 27 juillet prochain. À défaut de réponse avant le terme de l'ultimatum, des poursuites judiciaires pourraient être engagés. On ignore l'éventuelle réponse du développeur.