Lancement chaotique : Blizzard fait amende honorable et retarde l'hôtel des ventes

Le 15 mai dernier, Diablo III était très officiellement lancé en grandes pompes un peu partout dans le monde (à l'exclusion de l'Amérique latine et de la Russie qui profiteront du jeu à partir du 7 juin prochain et de la Chine), déjà écoulé à des centaines de milliers d'exemplaires.
Pour autant, le lancement n'était pas exempt de difficulté : les serveurs ont logiquement été pris d'assaut dès leur ouverture (permettant à certains de « finir le jeu » en à peine quelques heures), mais qui ont peiné à accueillir la déferlante de joueurs alors confrontée alors la redoutable « erreur 37 » (serveur saturé) empêchant de se connecter. Un message d'erreur doublement frustrant : d'abord parce que Diablo III est en jeu multijoueur en ligne mais aussi un jeu solo dont on ne peut profiter... qu'en ligne, en se connectant à des serveurs alors inaccessibles ; et ensuite parce que Blizzard a construit son succès et sa notoriété sur la fiabilité et le peaufinage de ses jeux (on n'était peu habitué à ce type de problèmes de la part du développeur - a fortiori quand le développeur invite, sur sa page Facebook, les joueurs en colère à « patienter et essayer à nouveau de se connecter plus tard »).

Depuis lors, Blizzard affirme travailler à améliorer l'accès aux serveurs (et manifestement, on se connecte maintenant bien plus aisément qu'au lancement) et présentait dès hier sur les forums francophones ses excuses aux joueurs contraints à la patience :

« [...] Nous aimerions aussi reconnaître que nous avons été dépassés par votre enthousiasme et regrettons sincèrement que votre croisade pour abattre le Seigneur de la Terreur n'ait pas été contrecarrée par des hordes de démons, mais par une infrastructure mortelle. [...] »

Pour autant, on note néanmoins que l'hôtel des ventes en argent réel (qui devait initialement ouvrir ses portes à partir du 23 mai prochain en Europe) est retardé à une date ultérieure non encore précisée. D'ici là, l'hôtel des ventes en devises virtuelles restent accessible.